Louise Michel est une femme, une révoltée, une communarde. Tout le monde connaît son nom : nul se sait rien d’elle. Condamnée pour avoir porté des armes contre les troupes Bismarck puis celles de Versailles, après son incarcération dans la forteresse de Rochefort, Louise est déportée avec des milliers d’autres révolutionnaires sur la lointaine… Nouvelle Calédonie, alors qu’à Paris, infatigable mais isolé, le jeune parlementaire Georges Clemenceau se bat pour arracher l’amnistie des Communards.
Institutrice, proche de Victor Hugo, Louise va se révéler en déportation une incroyable animatrice, une résistante exemplaire. Tous les hommes l’admirent. Non seulement elle raffermit le courage de ses camarades de détention, mais encore elle se lie aux habitants de l’île, les kanaks. Elle leur enseigne le français, découvre leurs coutumes, leur identité et se solidarise activement avec eux, lorsqu’ils se révoltent contre l’ordre colonial. Son anarchie n’est pas idéologique, mais un comportement moral, un obstiné refus de l’injustice et des discriminations. Elle terminera sa détention en enseignant dans une école rassemblant à Nouméa des enfants Kanaks et Caldoches dans la même classe. A Paris comme à Nouméa, l’histoire de Louise, c’est celle d’une rebelle.
Réalisation : Solveig ANSPACH
Avec : Sylvie TESTUD, Nathalie BOUTEFEU, Coralie ANDRE
Durée : 86 minutes
Publié le samedi 15 mai 2021
ProjectionsDurant l’année 1871, éclate en Algérie l’une des plus grandes insurrections après la chute de l’émir Abdelkader.
Comme pour la commune de Paris, cette révolte sera vaincue, et les survivants, Kabyles et Communards déportés vers la Nouvelle-Calédonie.
Nous sommes en Mars 1871. Alors que la « télévision versaillaise » désinforme, se crée la « télévision communale », émanation du peuple des insurgés.
Le film est un événement. Il s’attaque à un moment mythique de l’histoire de France : la Commune de Paris.